étiquette eliquide

L'étiquetage d'un e-liquide

Qu'est ce qu'il y a d'écrit sur un flacon de e-liquide ? Quelles sont les obligations légales, en France, concernant l'étiquetage des flacons de eliquide ? Les fabricants respectent ils les consignes ? Epluchons ensemble l'emballage et surtout l'étiquette de votre eliquide. cette page est une des facettes importantes pour qui souhaite tout connaître du eliquide.

Quelles sont les informations qui devraient figurer sur une étiquette de eliquide ?

Voici la liste de toutes les infos que l'on devrait pouvoir trouver sur un emballage de e liquide :

Quelles instances régissent l'étiquetage des eliquides ?

La TPD (Tobacco Product Directive) est une réglementation européenne sur les produits du tabac instauré en 1989 et incluant les produits de vape depuis 2014.

Ainsi, une partie des obligations listées ci-dessus ont été dictée par la TPD. Mais les obligations de la TPD ne s'arrête pas à l'étiquetage et inclue également :

Les autres obligations sont définis, en Europe, par le REACH (Registration, Evaluation and Authorisation of Chemicals), soit la réglementation relative aux produits chimiques et, pour la France, définis par l'Afnor (Agence Française de normalisation).

La DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) veille à assurer la qualité que les consommateurs sont en droit d'attendre d'un produit – alimentaire ou non-alimentaire – ou d'un service (règles d'étiquetage, de composition et de dénomination des marchandises, contrôle des falsifications et tromperies). En celà, elle peut effectuer des contrôles sur les produits vendus en France afin de s'assurer qu'ils respectent bien les obligations légales.

Les fabricants de eliquides respectent-ils les obligations légales ?

En 2017, la DDGCCRF a eu pour mission de contôler la conformité à la législation en vigueur des e-liquides vendus sur le territoire français.

Plus de 1000 produits ont été contrôlé dans 344 établissements. Cette vérification de conformité portait sur 3 critères :

135 avertissements ont été rédigé, 54 produits ont fait l'objet de mesures de la police administrative et 7 procés verbaux ont été dressés.

74 eliquides ont fait l'objet d'analyses. Sur ces 74 e-liquides, 33 ont été reconnus non-conforme à la législation, soit 44,6%. Parmis ces e-liquides, la moitié ne répondaient pas aux exigences d'étiquetage, 1/5 n'étaient pas correctement classifiés et 1/5 affichaient un dosage en nicotine sur leur étiquette différent du dosage mesuré lors de l'analyse.

En 2018, la DGCCRF a refait un contrôle, élargie aux cigarettes électroniques. Ce contrôle n'a pas donné de résultats plus convaincants sur la mise en conformité des fabricants.

Que peut on tirer comme conclusion ?

D'une part, la législation se compléxifie sans cesse. Il est de plus en plus dur, pour les fabricants de suivre l'ensemble des règles.

D'autre part, avoir un e-liquide non conforme aux obligations légales ne signifie pas, de fait que celui-ci est plus dangereux qu'un autre. Cependant, celà peut signifier que la liste des ingrédients n'est pas exhaustive et donc cacher un produit interdit pour cause de danger sanitaire comme le diacéthyl, par exemple. Ce n'est pas rassurant.

L'avis de la rédaction est d'être vigilant à l'étiquetage de vos eliquides ou de vos ingrédients pour créer vos e liquide (base, arômes, booster de nicotine). Nous vous conseillons plutôt d'acheter des e liquides fabriqués en France car les fabriquant Français ont un niveau d'exigence élevé sur la qualité de leurs produits et sur la composition - les ingrédients du eliquide. Certains sont spécialisé dans l'utilisation d'arômes naturels, d'autres utilisent le végétol, bref, la qualité est vraiment mise en avant. La, qualité jouera sur la conservation du eliquide, vous pourrez faire vos stocks en toute tranquilité !